Cactus au crochet - Le cierge du Pérou

16:20:00 0 Comments A+ a-


Hello !

Voici enfin mon premier article DIY !
Inspirée par mes dernières trouvailles Pinterest, j'ai eu très envie de me lancer dans la fabrication de petit cactus en crochet.
Je n'ai vraiment pas la main verte et les plantes ont tendances à mourir très rapidement entre mes mains, du coup ces créations sont tout à fait adaptées !

Aujourd'hui je vous propose de découvrir le patron de Airali design (disponible ici en italien et en anglais), que je me suis permis de traduire en français pour vous, afin de réaliser un "Cierge du Pérou".


Matériel :
  • un crochet de 3mm
  • de la laine verte adaptée à la taille de votre crochet 
  • du rembourrage
  • une aiguille à laine
  • un pot en terre cuite de 4cm de diamètre
  • de la feutrine ou du tissu marron
  • pompons, perles, fleurs en tissu, bref de quoi personnaliser votre cactus 

Les abréviations (je vous ai ajouté des petites vidéos montrant la réalisation des mailles)
Le Patron

Rang 1 : Commencer avec un cercle magique de 6 ms
Rang 2 : une aug dans chaque maille (12 mailles)
Rang 3 : *une aug, une ms dans la maille suivante* répéter 6 fois (18 mailles)
Rang 4 : *une aug, une ms dans les 2 mailles suivantes* répéter 6 fois (24 mailles)
Rang 5 : *une aug, une ms dans les 3 mailles suivantes* répéter 6 fois (30 mailles)
Rang 6 : *une aug, une ms dans les 4 mailles suivantes* répéter 6 fois (36 mailles)
Rang 7 à 12 : une ms dans chaque maille (36 mailles)
Rang 13 : *une dim, une ms dans les 4 mailles suivantes* répéter 6 fois (30 mailles)
Rang 14 : *une dim, une ms dans les 3 mailles suivantes* répéter 6 fois (24 mailles)
Rang 15 : *une dim, une ms dans les 2 mailles suivantes* répéter 6 fois (18 mailles)
Rang 16 : *une dim, une ms dans la maille suivante* répéter 6 fois (12 mailles)

Laisser un long morceau de laine.

Plier votre travail comme indiqué sur le patron d'Airali et faire quelques points dans chaque partie pour maintenir le tout en place 

Couper un cercle de 10 cm de diamètre dans la feutrine, coudre le bord du cercle.

Resserrer les fils en laissant un peu de place pour insérer le rembourrage et refermer en nouant   chacune des extrémités du fil (un double nœud est suffisant)

Coudre le cactus sur cette base et décorer à votre guise
 


Et voilà !




  

Passion manga

19:37:00 3 Comments A+ a-



Salut le gens !

Aujourd'hui j'ai envie d'aborder un thème qui m'est très cher et qui fait de moi la personne que je suis : LE MANGA 

Alors oui comme la plupart des gens de ma génération (80s kids :p) j'ai découvert le manga par le biais des animes diffusés au Club Dorothée (Do' si tu passe par ici : je t'aime !) :
les chevaliers du zodiaques, Dragon ball Z, Fly, Nicky Larson, Nadia et le secret de l'eau bleu, le collège foufoufou, Juliette je t'aime, Ranma 1/2 et surtout SAILOR MOON.



Les Chevaliers du Zodiaques
Nicky Larson
Fly
Le collège fou fou fou 
Juliette je t'aime
Ranma 1/2
Nadia et le secret de l'eau bleue
Sailor Moon

Car oui c'est bien l'anime Sailor Moon qui m'a poussé naturellement vers le manga.
Hyper fan du dessin animé, d'ailleurs mon surnom en primaire était Sailor Moon à cause de mes cheveux blonds et mes sempiternelles couettes, j'ai croisé un jour de 1995 ou 1996 au hasard des rayons d'un hyper marché un des premiers tomes édités par Glénat.
Coup de foudre immédiat pour la couverture et le design des sailors assez différents du dessin animé nippon.


Une fois tombé dans la marmite des mangas j'ai découvert peu à peu que mes séries adorées étaient quasiment toutes issues de cette univers. Dans une véritable frénésie je me suis lancé dans la collection de mangas tels que : St Seiya (alias les chevaliers du Zodiaque), Dragon Ball ou encore Ranma 1/2.





Ma sœur aussi atteinte que moi avait même décidé d'apprendre le japonais histoire de lire les œuvres dans le texte. A ces heures perdues, elle aimait me faire apprendre les katakana et hiragana (l'alphabet syllabaire japonais) et c'est comme ça que du manga, ma passion c'est élargi au japon, sa langue et sa culture et que 14 ans plus tard j'ai passé une licence de japonais. 

Loin d'être une sous culture, le manga et l'univers de l'animation sont pour moi un art à part entière. Et j'ai découvert dans mon adolescence des œuvres qui m'ont marqués à vie, soit par l'esthétique, soit par les sentiments qui se dégagent de certaines d'entre elles.


En voici un petit panel.


En premier position se trouve bien sûr le chef d'oeuvre de Naoko Takeuchi : Sailor Moon. C'est l'emblème de mon enfance, j'ai l'impression d'avoir à nouveau 8 ans lorsque je me replonge dans cette histoire. Ce mélange d'amour et d'aventure à forger mon goût pour les Shojo manga (manga pour jeune fille traitant principalement d'histoire d'amour mais pas que)


Ma collection


                                                                            


Vient ensuite l'autre grande découverte : Versailles no bara (Lady Oscar sous nos lattitudes) de Ryoko Ikeda.

C'est visuellement ma référence en matière de Shojo, des personnages hyper expressifs, des costumes et des décors travaillés... ce n'est pas pour rien que certains auteur de manga cite Ryoko Ikeda comme source d'inspiration.
J'aime aussi cette histoire sur fond d'Histoire. 
En effet Versailles no bara se déroule comme son nom peut le laisser penser à la cours de Versailles à la fin du 18ème siècle sous le règne de Marie Antoinette. Le personnage principal de cette oeuvre, Oscar, est une femme poussée à vivre en tant qu'homme par son père qui n'a jamais pu avoir d'héritier male.
Elle entre donc au service de la Dauphine puis Reine Marie-Antoinette en tant que garde royal. Tout l'intérêt de ce manga réside dans cette dualité constante entre le côté féminin d'Oscar et sa part de masculinité. Je ne vous en dit pas d'avantange au risque de spoiler l'oeuvre. Mais pour moi si vous devez commencer le manga par un titre en particulier, c'est celui-ci qu'il faut dévorer.
Mes premières éditions françaises

                                                                            


Autre grand classique de ma mangathèque : RG Veda.
C'est le permier Shojo manga signé par le studio CLAMP (un groupe de mangaka féminins auteures entre autres de Chobits, X, Card Captor Sakura, Tsubasa reservoir Chronicle, Magic Knight Rayearth ou encore XXXHolic)
RG Veda se déroule dans un royaume céleste aux influences hindouistes ponctué d'un visuel arabo-japonisant. En gros tout en programme.
Une histoire prenante, mêlant drame, secret et trahison servie par des personnages attachants que les Clamp prennent un malin plaisir à faire cruellement disparaître.
Pour ne rien gâcher une magnifique réédition est sortie il y a quelques temps.
Un régal pour les yeux !

Edition Deluxe 

Edition Deluxe


                                                                            

Enfin je citerai aussi les oeuvres de Kaori Yuki : Angel Sanctuary, God Child et Ludwig Revolution.
Kaori Yuki excelle dans ce qu'on appelle le Dark Shojo. En effet son univers est sombre et ses oeuvres abordants des thèmes très controversés tels que la religion ou l'inceste, sont à la fois dérangeantes et fascinantes.
Angel Sanctuary


God Child


Ludwig Revolution


La mangaka s'inspire énormément du visual rock ou J-rock des années 90-2000, un style de musique japonais dont les représentant du genre sont des groupes très théâtrale et aux visuels poussés comme LaReine ou encore Malice Mizer (dont je suis fan :D) pour les plus représentatifs

LaReine

Malice Mizer


Et vous quels sont vos mangas ou anime de référence ?

Marie Antoinette à la Rose

12:47:00 0 Comments A+ a-

Comme promis dans mon article sur la découverte des costumes du 18ème siècle, je vous présente aujourd'hui mon dernier projet en date : une reproduction (plus ou moins fidèle, on fait avec les moyens du bord :D) de la robe portée par Marie-Antoinette sur son fameux portrait réalisé par Elisabeth Vigée Lebrun


Après ma première réalisation, j'ai eu très envie de m'attaquer à quelques chose d'un peu plus compliqué et j'ai jeté mon dévolu sur une robe à l'anglaise zone front (pour en savoir plus sur ce type de robe,  je vous invite à consulter cet article écrit par Fanny pour son blog Temps d'Elegance)
Pour ne pas me faciliter les choses j'ai choisi de réalisé cette robe en 3 parties :

- un corsage avec des ouvertures en trompe l'oeil sur le devant et se laçant dans le dos
- un manteau de robe à croiser sur la poitrine qui se positionne sur le corsage, fermant avec des épingles, qui se termine par une traine réalisée en plis d'orgue (enfin une tentative de plis d'orgue...)
- la classique jupe à plis plat
 
croquis du projet



Je me suis basée sur le très connu patron de JP Ryan. Par contre je me suis totalement foirée sur la taille, je l'ai d'abord acheté en 38 avant de me rendre compte que tout était 40 fois trop grand et je l'ai donc racheté en 36 pourtant je pensais avoir pris les bonnes mensurations corsetées. Du coup je ne sais pas si le patron taille grand ou si je suis très très nulle.
Ah oui d'ailleurs c'est très important de réaliser les dessous avant tout autre chose. Vos mensurations changent forcément avec le port du corps à baleine.

le Patron JP ryan


En ce qui me concerne je ne découpe jamais directement le patron, je reproduis toujours les pièces sur un papier spécial ressemblant beaucoup à du papier de soie.
Cela me permet de faire directement des coupes et des modifications sans abîmer l'original (ou sans que mon chat mange l'original, au choix). Cette méthode m'a été très utile pour le corsage en trompe l'oeil que j'ai monté de toute pièce sans trop savoir où j'allais... On peut aussi découper directement le patron sur la planche fourni sans soucis, tout dépend de votre méthode de travail ;p

Bien sur pour ce genre de réalisation, je couds toujours un mock-up/prototype dans un tissu quelconque, souvent des vieux draps blanc que je réutilise ensuite en guise de doublure si le résultat me convient.

mock up du corsage



mock up du manteau de robe sans les manches
le résultat sans la dentelle

Encore un fois tout a été cousu à la main, afin d'avoir un minimum de couture visible. J'ai souffert de mes 10 doigts car le tissu était très épais, une sorte de coton gabardine, doublé d'un vieux drap fin (mon prototype dans le cas présent).
J'ai surtout eu du mal à fixer ces centaines de petits plis, qui composent la traîne, sur le manteau de robe.

le dos avec la traine fixée

Finalement le plus compliqué dans ce projet a été de trouvé une dentelle ni trop chère ni trop kitch.
Pour moi la dentelle est le point fort de cette robe (ce tableau m'a toujours fait rêvé) et une déco pas adapté avec une dentelle trop moderne aurait vraiment tout gâché.
C'est d'ailleurs pour ça que j'ai préféré laisser la traîne vierge, je n'ai tout simplement pas trouvé LA dentelle. Celle que j'avais acheté rendait le tout beaucoup trop chargé et elle n'était pas du même blanc que celle des manches et du décolleté.

Je ne sais pas si cette reproduction est très fidèle au tableau mais je suis assez contente du résultat même si tout cela reste perfectible !
Oui surtout ma coupe de cheveux (sur mes vrais cheveux, je les avait gardé longs spécialement pour l'occasion) réalisé avec la technique des papillotes en papier toilette (la classe non ?) qui se voulait ressembler à la coiffure à l'enfant portée très souvent par Marie Antoinette. Je vous l'accorde c'est un peu beaucoup raté ...



Bref, voici quelques photos de ma robe à l'anglaise zone front (terme technique pour ce type de robe dont le manteau de robe est ouvert sur le devant) portée lors de la Journée Grand Siècle 2015 de Vaux le Vicomte.



Merci de votre visite !